Commencer son repas avec un café gourmand, un cheesecake ou encore une île flottante. Ce restaurant joue sur le trompe l’œil culinaire en proposant des plats qui ont l’apparence et l’appellation d’un dessert mais qui, en réalité, n’en est pas un. Ça vous intrigue ? C’est normal !
Derrière ces grands classiques de la pâtisserie se cachent des créations salées des plus surprenantes. En entrée, ma gaufre s’est avérée être un blini de pommes de terre et son tarama fumé. Quant à mon biscuit roulé en plat principal, c’est une confiture de tomates au basilic enroulée dans un gnocchi et sa crème de parmesan que j’ai eu le plaisir de déguster !
"Religieuse, tarte tatin et Saint-Honoré.... version salé"
Privé de dessert a également réinterprété le burger, si populaire en ce moment, en un Saint-Honoré visuellement et gustativement très réussi avec sa gougère surmontée de sa crème fouettée. Mention spéciale pour la tarte tatin où le chef révèle sa maîtrise de l’alliance entre le foie gras et la pomme. La religieuse conquerra le public végétarien à la recherche d’un plat frais assuré sans gluten : tomate marinée, salade de quinoa aux légumes croquants.
"Le saucisson au chocolat est à tomber par terre"
Quant aux desserts, ils fonctionnent en partie à l’inverse du reste de la carte. On passe donc du salé au sucré et non plus du sucré au salé. Le saucisson au chocolat et chamallow de la planche de charcuterie est à tomber par terre !
Côté boissons, la carte des vins est plutôt aguicheuse. Le Bourgueil AOC accompagnait bien le repas. Pour l’apéritif, le restaurant propose des kirs originaux : noisette, citron vert ou encore mandarine.
Depuis le temps que je voulais tester ce restaurant, je ne suis aucunement déçue par Privé de dessert et la surprise fut totale du début jusqu’à la fin !
Justine Berthelot
Petite, impossible de me faire manger quoi que ce soit. Aujourd’hui, tout ça a bien changé et je voue un véritable culte à la pâtisserie et aux desserts en général.
