Vous n'êtes pas sans savoir que j'adore les pâtisseries, celles et ceux qui me suivent sur Instagram le savent bien ! Et, s'il y a bien une différence entre Éva et moi, c'est qu'elle préfère le salé et moi le sucré. Forcément, j'ai donc hérité de la lourde tâche de tester toutes les pâtisseries de Paris pour le blog (si vous saviez, c'est vraiment contraignant), et ça faisait longtemps d'ailleurs que j'avais manqué à ce devoir. Je vais donc y remédier immédiatement !
Quand je suis tombée sur une photo instagram d'un gâteau provenant de la pâtisserie Tomo, le monde s'est littéralement arrêté (comme à chaque fois quand je vois belle photo foodie sur internet). J'ai envoyé la photo à mon acolyte des sorties sucrées (qui n'est autre que celui avec qui je partage ma vie). Nul doute, c'était la prochaine pâtisserie sur notre foodporn-liste du samedi après-midi. Et croyez-nous, quand nous avons quelque chose de sucré en tête, ça ne ressort pas aussi vite que c'est rentré.
Tomo, c'est l'antre du dorayaki. Le quoi ? J'ai eu du mal à le prononcer aussi la première fois. Et c'est quoi ? En fait, nous y sommes allés sans savoir ce que nous allions manger - je fonctionne un peu à l'impulsion, je mange (parce que c'est beau) et après je m'intéresse à ce qu'il y avait dans mon assiette. Et j'avoue que je ne me suis jamais réellement intéressée à la cuisine japonaise (je suis sûre que vous êtes en train de vous dire "et ça se dit blogueuse food ?" et vous aurez bien raison). Enfin bon, cette "wagashi" (sucrerie japonaise) m'a vite fait changer d'avis. Le dorayaki est une pâtisserie composée de deux pancakes cuits sur un plaque en fer (teppanyaki). Ils sont ensuite assemblés et nappés d'une pâte de haricots rouges (un peu à la manière d'un BN mais avec de la confiture). Je dis pancake car ça y ressemble beaucoup, mais en réalité c'est bien plus moelleux qu'un pancake et donc bien meilleur. Tomo propose des dorayakis de plusieurs saveurs : à la fleur de sel de Guérande, au matcha... On parle bien ici du gâteau et non de la pâte de haricots rouges appelée aussi l'"an" qui, elle, est présente dans tous les dorayakis.
Tomo est une pâtisserie franco-japonaise et on comprend très vite pourquoi à l'intitulé de certaines pâtisseries. Bizarrement, j'ai craqué pour le Paris-Tokyo (l'équivalent de notre bon vieux Paris-Brest qui m’écœure en temps normal) sauf que le dorayaki fait office de pâte à choux. La tarte au citron se fait aussi une place en vitrine avec un dorayaki surmonté d'une crème de citron jaune et yuzu légère, granuleuse et très peu gélifiée. Personnellement, j'ai beaucoup aimé les deux même si j'ai définitivement un problème avec le citron (c'est acide >_<).
Une pâtisserie s'accompagne toujours d'un bon thé et le genmaicha (ce thé vert japonais mélangé à des grains de riz) se marie parfaitement bien avec la crème pralinée.
Je pense qu'à force de m'initier à la cuisine asiatique et de boire du thé à longueur de journée, il est grand temps maintenant que j'envisage un voyage au Japon.
11, rue Chabanais - 75002 Paris
Ouvert du mardi au dimanche de 12h à 19h.
Justine Berthelot
Petite, impossible de me faire manger quoi que ce soit. Aujourd’hui, tout ça a bien changé et je voue un véritable culte à la pâtisserie et aux desserts en général.
